Michel Platini
France - les Bleus
Meilleur joueur français du siècle

la fameuse 'main'
de Maradona lors de la
Coupe du Monde 1986 à Mexico

Johan Cruyff
le plus grand meneur de jeu
de l'histoire du football

« C'est décidé ... Je vais m'initier au football et à ses joies. Toutefois, je suis totalement novice en la matière ... Pour rejoindre la cohorte des citoyens modernes et évolués, j'ai commencé par regarder un morceau de match, celui qui opposait la France au Togo. Pour éviter toute confusion, on m'a expliqué que les Noirs avec le maillot bleu étaient les Français, alors que les Noirs avec le maillot vert étaient les Togolais ...

Sans être un spécialiste, ... dans la hiérarchie des puissances, on trouve en tête ceux qui prient leur ou leurs dieux. Prenons l'exemple de l'équipe ivoirienne : leurs mamans éléphants avaient décrété en signe de soutien 3 jours de jeûne et prière complet ... et plus inquiétant encore les brésiliens prient avant leurs matchs.

A ce compte, la bataille sera rude et moi aussi, je serai fidèle à l'équipe de France devant mon poste de télévision, ... C'est promis, si je vois un Brésilien s'approcher trop près du rectangle blanc qu'on appelle le " but ", je crierai : " Seigneur ! ", comme ça on les aura peut-être ces 5 Kg d'or massif ! ... »

Les Ballons d'Or des dernières années
Lionel Messi & Cristiano Ronaldo

Nicolas

« Mais enfin, Nicolas ! Tu n'as donc pas compris que le foot, ... unit tout le monde sous la même bannière ? L'opium du peuple et désormais de tous les peuples, celle qui met au placard les émeutes des quartiers, le chômage et l'insécurité, les futures élections, les clivages politiques, ... Au foot, tout le monde s'embrasse, même entre hommes ! ...

C'est pas bôôô, le football ? Une balle en caoutchouc, et le tour est joué : Il n'y a plus auncun problème dans le pays. C'est fini ! Il fallait y penser »

Michelle d'Astier

Un numéro dans le dos

« But de ... euh ... du numéro 10 ... euh ... Zinedine Zidane »

Les numéros sur le dos des maillots sont bien utiles pour suivre un match. Mais ces chiffres n'ont pas toujours existés. Ils font leur apparition en 1912, lors d'un match entre deux équipes de Sydney ( Australie ). Pour la première fois de l'histoire, les joueurs évoluent avec des maillots numérotés dans le dos. Et c'est dans les années 30 que cette " mode " arrive en Angleterre. Quand à la FIFA, elle a adopté la numérotation dans le dos à partir de la Coupe du monde 1950, au Brésil.

Je jouais au football autrefois quand j'étais enfant et adolescent ; et même j'ai été organisateur principal et des fois arbitre. C'était au collège ESCA Antananarivo en 1989 - 1990 ( Ecole Sacré Coeur Antanimena ). Et bien entendu toutes les années d'avant. Ma place était « Arrière latéral gauche » ou « Stoppeur », des fois « Libéro ».

1989, j'étais en Terminale C
avec les Michel et Hervé ( Goals ), Thierry, Gérard, Haja ( Défenseurs ), Serge, Patrick ( Milieux de Terrain ) et Guy, Tony, Naina et Pinou ( Attaquants ). Respectivement :

Ramenason André Michel Mamy ( dit Kôms ), Hervé Tolérance ( dit Tôly ), Ratsimbazafy Ravo Nomenjanahary, Thierry, Gérard, Haja Raymond ( dit Jarem ), Serge, Andrianantenaina Patrick ( dit Ra-Pà ), Rasolomanana Andrianjafitrimo Guy Hélio, Ratefy Tony, Ravoajanahary Tiana Andrianiaina ( dit Naina ou Vôja ) & Andriamanantsilavo Zinaha Mampionona ( dit Pinou ).

1990, où j'étais capitaine de notre équipe ( j'ai redoublé la classe de Terminale C ) avec les Didier et Hervé ( Goals ), Manantsoa, Tsilizy, Lanto, Rojo, Rosa ( Défenseurs ), Antso, Jean Marc ( Milieux de Terrain ) et Alain José et Clarck ( Attaquants ) ;

Respectivement :
Andrianarison Didier H., Hervé Tolérance ( dit Tôly ), Ratsimbazafy Ravo Nomenjanahary ( Captain ), A. Mahitsy Manantsoa, Tsilizy Nelly Diallo, Andriamalala Lanto N., Randrianarivelo Rojombolatiana ( dit Rojo ), Rakotoarisoa Rosa Emma, Rabearimanana Antso, Jean Marc, Ranaivoson Alain José ( dit China ) & Clarck.

Depuis, j'ai quitté le terrain pour prendre le fauteuil, mais toujours un fanatique du football. Souvenir, souvenir ... Et pêle-mêle pour les années d'avant, il y avait, toujours à l'ESCA, les Frères Théotime & Gervais ( Frères d'ordre religieux vu qu'on était dans une école chrétienne catholique ), Alijimy Fabien Gérard, Andriamanandraibe Andry, Razafindrakoto Teddy Iarivony, Rakotoarisoa Noëlson Aristide ( dit Tida ), Razakariasa Nicolas, Harimanana, Mahatsanga Hery, Jerry, Rajestera Alain ( dit Rajesy ) et Sam Sylvano.

En classe de 3e
( En 1986 à l'ISF : Institution Sainte Famille Mahamasina Antananarivo ) : toujours parmi mes coéquipiers : les Harioela Léon Joël, Rodrigue ( dit Njafy ), Rafiringa Eric ( dit Kiki ), Valihery, Fabrice et Ranarison Tiana Lala ( dit Mandat Dépôt ). Ici, c'était du foot sur un terrain de ... volley ou de handball. Mais l'ISF était surtout en ce temps là très renommée, non pas en équipe de foot, mais avec son équipe de ... volley ball. Où elle était souvent ... championne de la capitale d'Antananarivo ( Tana ). Du temps des Claudia, Rakotozafy Lalatiana Patricia qui étaient dans la même classe que moi ( la classe de la 3e II où on avait comme titulaire Mr Romuald surnommé Kâli - à l'ISF, presque tout le monde, instituteurs, institutrices et élèves portaient des ... surnoms. Le mien fût Ra-Prezy ( en tant que Président ou Délégué de classe, la classe de la 3e II ) avant de devenir par la suite ... « Mâchoires ». En souvenir de notre surveillant général, le bien-aimé mais sévère et strict : Frère ALBAN !

De la 7e à la classe de 4e
( Avant 1986 au Collège Notre Dame de Majunga ) : les Fredos ( Captain ), Dominique, Patrick, Mamy Ratsimbazafy, etc. Où il y avait déjà les matches inter-classes et où certains pratiquaient le ... « mabiso » une sorte de gris-gris en frottant une feuille spéciale sur leurs têtes. Et en classes primaires, à l'école Sainte Jeanne d'Arc de Majunga : SJA : les Fidélis, R. Sylvano Jean Olivier, Saïd Alawi, Dilip, etc. Où l'on jouait sur une ... toute petite cour. PS : au SJA de Majunga ( Mahajanga ), j'étais et je jouais parmi les sélectionnés représentants l'équipe de l'école dans les matchs inter-établissements ; on avait comme adversaires les équipes des écoles suivantes : Monfort ( de Saint Gabriel ), EPP Charles Renel, EPP Markôzy, etc. Ma place était défenseur car c'était un jeu de football à 5 ou à 6, je ne me souviens plus très bien. On jouait toujours en salle, au Gymnase couvert Rabemananjara, donc sans godasses, ni chaussures, ni même sandales, c'était toujours à ... pieds nus. On nous appelait les Minimes ou les Benjamins.

L'équipe nationale Malagasy des années 70-80 : LE CLUB M

Actuellement rebaptisée LES BAREA ( c'est-à-dire LES ZEBUS DE MADAGASCAR ) avec une mémorable performance à la CAN 2019 en Egypte, cette équipe nationale portait avant le nom de SCORPIONS DE MADAGASCAR, mais les anciens fans du football Malagasy l'ont connus sous le nom de CLUB M. C'était quand j'avais environ ... 10 ans. Tout le monde l'aimait bien en ce temps là. Avec des équipes de renommé telles que :

( suivant l'ordre chronologique du plus ancien au plus récent )
MMM Toamasina - AS Saint Michel - AS Somasud - AS Corps Enseignant - AC Sotema - FCO ou le Fortior Club de la Côte Ouest - Dynamo de Fima - DSA Ankorondrano - AS Adema et le CNaPS Sport. Des équipes où sortaient du lot quelques noms toujours gravés dans la tête des férus du foot Malagasy.

Entre autres les 'Baovola Augustin Andriamiharinosy' de l'AS Saint Michel d'Amparibe Antananarivo - les 'Maître Kira Michel' de l'AS Corps Enseignant de Toliara - le duo imbattable des frères Rabemananjara 'Kiki & Alban' de l'AC SOTEMA de Mahajanga, avec 'Lanzizy' leur capitaine - les 'Dezy Monstre' du FCO de Majunga ( Mahajanga ) durant les duels répétitifs AC SOTEMA vs FCO au stade Rabemananjara, pas loin de là où j'habitais jadis ; on y regardait ensemble avec mon père Ratsimbazafy Jean Dieudonné et mon petit frère Ramy Solomampionona - 'Do' qui a été capitaine du CLUB M durant des années - 'Dezy Ramasy' qui je crois, formait un duo terrible avec 'Dezy Monstre' tous les deux au FCO de Majunga - 'Ferdinand' dit 'Goal Be' qui a été aussi pendant très longtemps le gardien de but du CLUB M ; il fut également très apprécié du public Malagasy - 'Baby' - 'Rolland Kely' - Mika - Malabary etc. d'Antananarivo, je crois du Dynamo de Fima. C'était du temps de l'entraineur Allemand 'Peter Shmittger', certains de ces joueurs se trouvent dans l'image ci-dessous ... Souvenirs souvenirs !!!

CLUB M - debout de G à D : Andriamirado ( sélectionneur ), Jérémie, Do (captain), Katara, Rémi G, Frédéric, Claude, René, Dezy Monstre, Peter Shmittger ( entraîneur ) - assis de G à D : Ferdinand dit Goal Be, Realy, Baby, Babata, les 2 frères Alban & Kiki, Rolland Kely & Robert

Club M ; Scorpions de Madagascar ; Barea de Madagascar ; etc.

Au tout début,
l'équipe nationale de foot de Madagascar s'appelait LE CLUB M, puis il fut un temps où on la rebaptisa LES SCORPIONS ( illustration ci-dessous ), puis on a encore décidé de changer son nom et ce fût LES BAREA ( nom que cette équipe arbore encore en cette année 2024 ; ce qui veut dire « les zébus sauvages » ; voir l'image ci-dessus avec l'équipe en maillot vert ), tandis que du côté de l'équipe nationale de la Côte d'Ivoire par exemple ça n'a pas changé du tout, ça a été toujours LES ELEPHANTS, c'est encore LES ELEPHANTS, et ça sera toujours LES ELEPHANTS.

Il fût donc un temps où LES SCORPIONS de Madagascar affronta LES ELEPHANTS de la Côte d'Ivoire un jour pluvieux en match de la CAN ( la Coupe d'Afrique des Nations ). Pour vous éclairer sur l'illustration ci-dessous, une illustration du célèbre caricaturiste Malagasy : Elisé Ranarivelo.

C’était durant la Coupe du Monde de Football 1994 :
Fanatique de football, un soir de l'année 1994, après avoir fini mon travail, je me suis mis à chercher partout dans le village où on a fait étape ( c'était à Ranohira-Parc National de l'Isalo dans le Sud de Madagascar ), un poste de télévision ; dans ce temps il n'était pas facile d'en trouver un ( car ce n'était pas encore ni le temps des télévisions satellites, ni le temps des télé à antennes paraboliques ). C'était durant le Mondial 1994 aux USA, d'où avec les décalages horaires, on recevait les images pas avant … une heure du matin ( là où normalement vous êtes plongé dans votre plus profond sommeil ).

Et je n'ai pas pu trouver de ... télé dans tout le village. Fanatique de football, je ne me suis pas laissé découragé. Changeons de tactique, allons chercher à sa place … un poste radio. Un serveur de l'hôtel minable où j'ai dormi était lui aussi fanatique de football ( comme la plupart des Malagasy ). Et il a bien voulu m'aider à trouver un poste radio. Il a fini par en trouver dans un coin assez perdu du village de Ranohira, un village devenu très touristique actuellement avec le fameux Parc National de l’Isalo.

Ce serveur, devenu presque patron aujourd’hui ( Domaine est son nom ), m'a donc tenue compagnie toute une nuit pour écouter le match de foot à la radio. Avant le match, il m’a précisé toutefois que la radio, il peut la trouver, mais … il en manque les piles ( les batteries ) ! Car dans ces petits villages dans le temps, les piles étaient assez onéreux. Donc les gens ont la radio, mais personne ne l'écoute. Bon, allez, on va chercher les piles ; et de nouveau, je me suis mis à chercher ces piles alors que dehors, il faisait déjà nuit.

Pour économiser les piles, on ne les a mises que juste avant le match. Il était ... une heure du matin ( 1.00 a.m. à Madagascar ), on ne dormait donc pas, ni lui ( Domaine ), ni moi ( Ravo ). C’était un match qui opposait la fameuse équipe du Brésil « l'Auriverde » et la fierté africaine : « Les Lions indomptables du Cameroun ». Bref, un beau match, un match promettant, un match à ne pas rater pour les fanatiques de foot des pays africains. C'était du temps de Roger Milla ( le Camerounais de 42 ans ? Le buteur le plus âgé à avoir marqué en phase finale d'une coupe du monde de football, celui même qui après avoir marqué son but, exécuta la danse traditionnelle du makossa au poteau de corner ).

Domaine ( le serveur ) et moi, on était obligé de coller l’oreille au poste de radio, tellement la réception était faible et très mauvaise ( malgré que les piles étaient neuves et que le poste radio en bon état ). Nous étions assis sur mon lit d’hôtel ( si on peut classer ça comme étant un hôtel ). On entendait à peine le commentateur d'Antananarivo, la capitale de Madagascar ( qui lui avait la chance de voir la télé ; dans le temps c'était une télé en noir-et-blanc ). En voici un extrait de ses commentaires ( commentaires en langue malagasy que je vous ai traduit en langue française ) :

« ... Le ballon est dans les pieds de Mauro Silva qui passe à Bebeto, Bebeto qui dribble et qui crrrrrrrrr……… t.t.t.t.t.t.t.t.t.t.t.t.t……… crrrrrrrrr ……… Et but ! But de crrrrrrrrr ……… t.t.t.t.t.t.t.t.t.t.t.t.t ……… crrrrrrrrr……… Toujours un but à zéro, c’est Romario qui a la balle, mais Oman-Biyik la lui a reprise, Oman-Biyik ! Toujours Oman-Biyik crrrrrrrrr ……… t.t.t.t.t.t.t.t.t.t.t.t.t ……… crrrrrrrrr ……… ». Bref, je ne vous dirai pas comment a été la fin du match ; peut-être n'avions-nous même pas su l'issue finale de la rencontre ? Mais c'était pour vous donner une idée de comment à été l’ambiance dans ce temps. En tout cas, ce fût un match qui a resserré l’amitié entre Domaine et moi. Souvenir, souvenir ... [ Texte ré-écrite et corrigé en 2024 ]

Moi & Domaine - Ranohira-Isalo
Acteurs de l'anecdote ci-dessus
Des années plus tard : 2013

Roger Milla footbaleur Camerounais
dansant le Makossa durant la
Coupe du Monde 1994

La tête de Pelé
marquant le 100e but brésilien
en phase finale de coupe du monde

Suivre Jésus

Les footballeurs courent sans cesse après le ballon.
C’est la balle qui dicte leur placement.
De même c’est Jésus qui doit dicter notre direction
et notre placement ici-bas

( Patrice Martorano )